Est-ce que le chien t’a donné sa permission ?
Certaines races de chiens comme le Golden retriever ou le Berger Australien, ont des airs de peluche à faire fondre petits et grands.
Les personnes qui n’ont pas la chance de vivre avec un animal de compagnie ou qui adoooorent les animaux, voient très souvent en notre chien une merveilleuse occasion de renouer avec ce penchant. C’est généralement ceux qui, à la vue de notre chien Spooky, s’inclinent vers lui, bras et main tendus, sans nous demander notre avis, et encore moins celui de Spooky.
Même s’il est mignon, adorable, beau, joli, trop chou, etc… Spooky n’est pas forcément gentil ! Même le plus docile de nos compagnons à 4 pattes peut avoir un mouvement de recul si on le touche sans le prévenir, ou s’il n’en a tout simplement pas envie.
Le chien est un animal, pas un objet. Il a donc des émotions que l’on se doit de respecter.
Dans un premier temps : on touche avec les yeux ! C’est déjà un très bon moyen d’entrer en contact avec un chien que vous ne connaissez pas, et d’en apprendre plus sur lui, sur ses intentions. Prenez le temps d’observer ses réactions : est-ce que Spooky vient vers vous, queue toute frétillante, avec une allure décontractée ? Ou est-ce qu’il vous observe du coin de l’œil et se tient en retrait dans une posture figée ?
Il est clair que dans le premier cas, Spooky vous donne son feu vert et a très envie de faire connaissance ! On peut alors, avec la permission de son humain, le caresser. Dans le second cas en revanche, il nous appartient d’entendre et d’accepter le refus de Spooky, qui est visiblement très mal à l’aise, voire inquiet. Même si cela vous coûte sur l’instant, sachez que c’est en agissant ainsi, en respectant l’émotion de Spooky, que vous l’aiderez le plus ! En gardant vos mains dans vos poches, vous lui apprenez à faire confiance aux humains. C’est une façon non verbale de lui dire « J’ai vu ton malaise, le respecte, et attendrais que tu sois prêt. Je ne vais pas te forcer ».
C’est un enseignement précieux qu’il serait bon, selon moi, d’appliquer à soi-même mais aussi de transmettre aux enfants. En effet, plutôt que de leur intimer « On ne touche que les chiens qu’on connait » / « On ne sait pas s’il est gentil » (réflexions qui, au passage, alimentent la peur de l’enfant envers les chiens), leur enseigner à écouter, observer, respecter le chien. Pour l’enfant, comme pour le chien, c’est une expérience de grande valeur, qu’on appelle le consentement.
Grâce à ces nouvelles mœurs, nous avons un réel pouvoir sur les chiens que nous fréquentons, et sommes pleinement acteur de la vision qu’ils auront des humains. En somme, en vous retenant de caresser un chien qui n’en a pas envie, vous l’aider à ne pas devenir agressif.
N’est-ce pas là un argument de poids à prendre en compte ?..